La nouvelle variante du coronavirus a apporté avec elle son lot de dommages sur l’organisme humain. Au vu des symptômes que présentent les personnes atteintes par cette variante, il est légitime de se poser des questions sur ses effets sur le cerveau. Que faut-il savoir à ce sujet ?
L’attaque du Sars-CoV-2 sur les capillaires sanguins de la barrière hématoencéphalique
Selon plusieurs études, 84% des personnes atteintes par les formes assez graves du Covid-19 présentent des troubles neurologiques. Cela se remarque aussi dans le cas des personnes atteintes par la variante Sars-CoV-2. En effet , le virus une fois dans le corps humain utilise un stratagème pour couper et bloquer une protéine nommée NEMO en utilisant le phénomène de la nécroptose. Ainsi, en bloquant cette protéine des cellules endothéliales, le virus se préserve de défenseurs naturels antiviraux et inflammatoires.
Privé de cette protéine, le cerveau humain est en proie à certaines enzymes comme le RIPK1 et RIPK3 qui étaient avant insignifiantes, deviennent dominantes au point de déclencher la nécroptose des cellules endothéliales. Cela conduit à la disparition progressive des cellules des vaisseaux sanguins qui a pour conséquence l’apparition des microhémorragies. Suite à cela, les capillaires sanguins du cerveau ne sont plus fonctionnels et certains domaines du cerveau ne sont plus convenablement irrigués.
Les autres conséquences issues de l’attaque du Sars-CoV-2 sur la barrière hématoencéphalique
Une fois que certains microdomaines du cerveau humain manquent d’irrigation normale et continue, il faut s’attendre à des répercussions neurologiques. Ces répercussions neurologiques peuvent varier d’un individu à un autre même si pour certains, elles peuvent être sévères. Dans la plupart des cas, les pathologies comme la dépression sont légions dans le rang des personnes atteintes par le virus. Ils sont aussi susceptibles de développer des troubles liés à des neurodégénérescences qui provoquent des maladies comme l’Alzheimer.
Le cerveau humain est très sensible. L’attaque du Sars-CoV-2 envers la barrière qui protège le cerveau vise à fragiliser les fonctions neurologiques. Les AVC constatés chez les personnes atteintes par le Covid-19 résultent aussi de ces attaques. Il en est de même pour le Sars-CoV-2. Les rescapés de la grippe espagnole développent souvent la maladie de Parkinson, ce qui est aussi possible dans le cas de ce virus.